🏏 Edward Et Les Mains D Argent

Retrouvezles 1524 critiques et avis pour le film Edward aux mains d'argent, réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest. Edwardaux mains d'argent est un film qui va vous faire rire Et pleurer ! Il y a des scènes hilarantes, comme celles où le personnage principal joue les coiffeurs pour chien, puis pour femmes Edward aux mains d’argent" est le 4e film (sur 19 actuellement) du réalisateur Tim Burton. Lui qui sort tout juste de l’énorme succès engendré DansEdward aux mains d’argent, Johnny Depp fait renaître la dimension pathétique de son illustre modèle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le héros de cinq films interprétés par Peter Cushing. Edward aux mains d’argent est un conte dont le sujet est la dicrimination. J’ai bien aimé ce film dont la scène de la rencontre entre Peggy Boggs et Edward, et la scène où Edward tue Jim « le brutal », petit ami de Kim et celle où Kim découvre Edward et où il perce son lit. Dans l’ensemble ce film est très bien, j’ai aimé. Latraduction littérale du titre anglais est Edward aux « mains de ciseaux ». La traduction du titre français est différente (mains d’argent) Raconter ou résumer l’histoire selon différents points de vue (celui de Kim, celui d’Edward, celui d’un autre personnage) Edwardest le personnage principal de Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton. Il est interprété par Johnny Depp. Edward a la particularité d'avoir des ciseaux à la place des mains, étant donné que l'Inventeur n'a pas eu le temps de le terminer. Il a la peau pâle, le visage couvert de cicatrices, et les cheveux noirs ébouriffés. Il porte une tenue noire. (à développer) Edwardaux mains d'argent n’est pas un garçon comme les autres. Création d’un savant illuminé mort avant d'avoir pu achever son œuvre, il a Edwardaux mains d'argent est un film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder. Synopsis : Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu cz8w. Tout comme ELEPHANT MAN, EDWARD AUX MAINS D'ARGENT est l'un de ces films, qui nous agite les tripes et nous pousse a tenter de devenir meilleur. Une histoire complétement hors du commun et poutant si réaliste. Le théme de la différence y est traité avec beaucoup de sensibilité et on reste scotché devant ce "conte" des temps modernes ... L’univers fantasmagorique de Tim Burton nous délivre un fabuleux plaidoyer, que l’on pourrait classifier d’anti-conte de Noël » par le certain pessimisme que véhicule ce chef d’œuvre absolu. Dans la droite lignée des grands classiques du cinéma fantastique, le cinéaste faisant un clin d’œil au passé, en imposant Vincent Price dans le rôle du créateur. L’acteur fétiche de la défunte société de production HAMMER y incarne son dernier rôle. Père d’un androïde » abandonné à son décès, Edward devenant une créature inachevée, dans la droite lignée des premiers FRANKENSTEIN », ou la poésie surpassait l’aspect horrifique de ce type de production. Cet aspect fantastique, qui sert évidemment la dimension poétique du récit, se révèle in fine être un prétexte à la dénonciation des travers d’un univers fonctionnant en vase clos, cette même banlieue dans laquelle Tim Burton a grandi et, envers laquelle il porte un regard sévère. Sévère au point de mettre en exergue la méchanceté ordinaire qui y règne et de tirer de ce constat la morale pessimiste de ce long métrage il est impossible pour un être différent, même extraordinaire, de se fondre dans la médiocrité d’un monde qui finira par le rejeter. La note d’espoir ne réside finalement que dans la fidélité de la famille de Pegg et dans le personnage interprété par Winona Ryder, qui passera de la défiance à l’amour en s’attachant à la vraie nature d’Edward. Et dans ce final neigeux éblouissant, le spectateur finit par se rendre compte, que ce le château qui est devenu chatoyant et la banlieue qui est devenue macabre. Bien plus qu’un film culte Edward aux Mains d’Argent » est une ode à la tolérance, certainement un brin naïve, mais qui insiste sur l’importance de la famille, de la gentillesse, du pardon, et affirme la nécessité de l’existence des poètes. Désuet mais essentiel, comme à quelques exceptions près, l’ensemble de l’œuvre de Tim Burton. Certainement la création la plus émouvante et le plus personnelle de Tim Burton. L’atout charme de ce film, est Winona Ryder, littéralement féerique. Johnny Depp est merveilleux de sincérité, de son regard mélancolique, nous transperçant de toutes les émotions. Le tout bercé dans les sublimes partitions de Danny Elfman, créant une atmosphère, qui nous éveille l’épiderme de la première seconde à la dernière seconde ... La séquence d’ouverture promène en effet la caméra dans une petite ville typique de la campagne américaine, pour s’arrêter sur une maison en particulier. Là, surgit par le toit une araignée géante, aussitôt attrapée par des mains tout aussi gigantesques… Le plan suivant découvre Adam, propriétaire des lieux, exerçant dans son grenier ses talents de maquettiste. On comprend la supercherie c’est dans la maquette, reproduction exacte de la ville où se situe l’action, que la caméra évoluait ! Burton s’amuse ainsi à produire des mises en abyme de notre propre vie, réduite à l’état de spectacle — grinçant. Edward, élément perturbateur dans ce décor parfaitement maîtrisé, optera d’abord pour une stratégie d’adaptation. Adopter les usages, apprendre à utiliser les outils, mettre des vêtements ; bref, se fondre dans le décor. Mais son parcours échoue. Manipulé par Jim, puis rejeté par la communauté, son retour au château semble la seule issue. Mais il devra d’abord se défaire des atours de la normalité, en deux étapes détruire le décor — dans un accès de rage, il lacère les murs et les rideaux de la maison Boggs —, puis détruire le personnage créé pour lui en se débarrassant furieusement des vêtements qu’on lui a attribués. Surveillance L’univers oppressif que découvre Edward va de pair avec une obsession de la surveillance. S’ils entretiennent méticuleusement le décor de leur vie, et tout ce qu’ils possèdent, les personnages de la communauté sont également obsédés par la volonté de tout savoir sur les autres. Point d’intimité à Suburbia dès le premier trajet en voiture avec Edward, Peg doit faire face à une véritable entreprise d’inquisition. Les voisines qui lui fermaient la porte au nez quelques minutes plus tôt sont tout à coup des amies pleines de sollicitude ; le téléphone n’en finit pas de sonner, et tout le quartier s’invite à un barbecue le soir même. Mais partir du moment où Edward ne sera plus le bienvenu, la maison se videra de ses voisins. Le contraste entre le barbecue et la fête de Noël est saisissant. Le premier, imposé aux Boggs et improvisé, fait le plein. La seconde, méticuleusement organisée chaque année par la famille, est unanimement boudée par les voisins. Dans cet univers où tout le monde surveille tout le monde, sauver les apparences et soigner son image est primordial. Les caméras et les écrans sont donc les outils suprêmes ; le passage à la télévision consacre Edward dans son nouvel environnement. Mais là encore, il enraye la machine pourtant bien rodée en provoquant un court-circuit avec ses ciseaux. Il témoigne une fois de plus de son inadéquation complète avec ce monde ! La famille imparfaite La famille n’est pas préservée des dysfonctionnements qui gangrènent l’environnement de Suburbia ; celle dans laquelle atterrit Edward n’y échappe pas. Elle fait pourtant figure de modèle d’ouverture grâce à Peg, qui tente de mener une activité professionnelle et accueille Edward sans aucun préjugé. D’autres parents dans le quartier se montrent irrévocablement névrosés, comme ceux de Jim, qui ont transformé leur maison en prison ultra sécurisée. Mais à leur manière, les Boggs forment malgré tout une caricature de la famille idéale américaine, mettant en scène une réussite familiale sans faille deux enfants de sexe opposé, un niveau de vie confortable, un intérieur agréable. C’est en tout cas la première impression d’Edward en entrant chez les Boggs il y découvre un salon impeccable, et les photos de famille fièrement commentées par Peg. Si au contact d’Edward tous les quatre finiront par évoluer vers une meilleure version d’eux-mêmes, la réalité du début est moins reluisante. On nous dépeint une famille où chacun poursuit ses intérêts, sans parvenir à communiquer avec les autres. Peg impose la présence d’Edward, et s’évertue à le conformer à sa nouvelle vie. Kim, d’abord terrifiée, exige le départ de leur hôte. Kevin s’avère être un garçon peu sympathique, qui ne s’intéresse à Edward que s’il lui permet de briller à l’école. Bill, en guise d’éducation, délivre de grands principes moraux teintés d’une pensée capitaliste toute américaine. Ses enfants n’y prêtent plus attention, et Edward ne semble pas y comprendre grand chose… Le monstre Edward, personnage atypique s’il en est, débarque donc dans un monde très normé où il va faire figure d’exception — et d’attraction. Figure traditionnelle des récits surnaturels, le monstre est avant tout un personnage qui est montré. Il est mis en spectacle parce qu’il porte une différence qui suscite la curiosité, l’effroi, le rejet. C’est donc la notion d’étrangeté qui émerge ici c’est notre regard porté sur une différence qui fait » le monstre. Petite histoire commune des monstres et du cinéma Les personnages de monstre ont traversé les époques et les cultures. Plus proches de nous, deux modes de représentation du monstre » ont particulièrement influencé le cinéma dans ses premières années. Les Freak Shows » Très en vogue aux États-Unis au XIXe siècle et jusqu’au début du XXe siècle, ils s’exportent aussi en Europe. Ils visent à exposer des êtres humains comportant des aspects physiques qui sortent de l’ordinaire, et qui sont au cœur d’un numéro présenté en spectacle. Le cinéma s’empare régulièrement de cet univers pour le mettre en scène. Notons que le monde forain et le cinéma ont partagé une histoire commune, lorsqu’à ses débuts le cinéma était itinérant, allant de foire en foire. Il faut imaginer qu’au tournant du XXe siècle, on pouvait, dans la même heure, assister à un numéro de cirque et passer dans le chapiteau d’à côté pour voir un film ! Tim Burton est particulièrement friand de ces références au monde forain. Outre le Dumbo sorti en 2019, les clins d’œil à cet univers sont nombreux. Dans Big Fish, son personnage personnage principal — un autre Edward — partage pendant un temps la vie d’un cirque et de ses étranges travailleurs un géant, des sœurs siamoises… On notera d’ailleurs que l’une des maisons de la cité où vivent les Boggs, probablement en travaux, est entièrement recouverte d’une toile rayée qui lui donne l’aspect d’un grand chapiteau… Les zoos humains Par ailleurs, et dans le même temps, l’exposition d’êtres humains prend une autre forme on exhibe aussi les individus exotiques », figures par excellence de l’étranger. Cela commence au début du XIXe siècle, avec l’exhibition de la Vénus hottentote », puis ce sont les expositions coloniales, très populaires en Europe à la fin du XIXe siècle, et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. On les appellera beaucoup plus tard les zoos humains »… L’héritage du monstre dans Edward aux mains d’argent Entre Frankenstein et La Belle et la Bête L’ombre de Frankenstein plane sur Edward aux mains d’argent. Comme on l’a déjà évoqué, Burton s’est nourri de toutes les références cinématographiques à cet univers gothique. On retrouve dans le film le motif du savant solitaire qui se voue à une œuvre folle créer un androïde qui pourra vivre dans le monde des êtres humains. Il donne une âme à sa créature, mais meurt avant de l’avoir achevée ; orphelin, Edward doit affronter seul le monde. Le film de Tim Burton regarde tout autant du côté des récits merveilleux — on l’a vu également ainsi la relation entre Edward et Kim rappelle-t-elle l’histoire de La Belle et la Bête. Passée la peur et la répulsion, Kim apprend à aimer Edward malgré sa différence — peut-être grâce à sa différence. Mais si le film de Cocteau se conforme aux codes du conte de fées — l’amour de la Belle transformera la Bête en prince charmant —, celui de Burton retombe durement dans la réalité. Cet amour, quoique sincère, demeure impossible. Influence assumée de l’expressionnisme Outre les récits traditionnels en eux-mêmes, Burton est également profondément marqué par l’expressionnisme, courant artistique qui s’est emparé de ces motifs et de l’atmosphère qui les accompagne. Né en Europe du Nord, particulièrement représenté en Allemagne, l’expressionnisme est un mouvement qui a traversé toutes les formes d’expressions artistiques au début du XXe siècle. Prenant le contre-pied des impressionnistes français, qui cherchent la juste description d’une réalité physique, les expressionnistes projettent leur subjectivité dans l’œuvre. Profondément marqués par les inquiétudes de leur temps — l’expressionnisme naît à la veille de la Première Guerre mondiale — les artistes révèlent des angoisses intenses et agitées. Les œuvres sont saisissantes, et visent à provoquer une réaction émotionnelle forte chez le spectateur ; elles sont caractérisées par des contrastes tranchants, des lignes acérées, des couleurs violentes… Le Cri d’Edvard Munch est un exemple parmi les plus connus de la peinture expressionniste. Le cinéma n’échappe pas à ce courant, particulièrement en Allemagne les grands cinéastes du muet produisent ainsi des œuvres singulières. Avec Le Cabinet du Docteur Caligari 1920, Robert Wiene donne naissance au cinéma d’horreur, bientôt suivi par Murnau qui adapte Dracula dans son Nosferatu le vampire en 1922. Cinq ans plus tard, Fritz Lang écrit et réalise Metropolis; cette dystopie fait toujours référence pour le cinéma de science-fiction, en particulier la séquence de la création de l’androïde Maria. Dès son court métrage Vincent 1982, Tim Burton fait la synthèse de cet héritage. Il emprunte autant aux récits gothiques et fantastiques qu’à leurs poursuites dans le cinéma expressionniste. En la matière, les références esthétiques au Cabinet du Docteur Caligari sont parfaitement identifiables ! Les monstres ordinaires dans l’Amérique d’Edward De prime abord, Edward se présente bien comme le monstre de l’histoire il en a toutes les caractéristiques. Étranger à la communauté, il est inadapté car il n’en maîtrise pas les codes ; il porte une différence physique qui intrigue, et une différence morale fascinante de par sa sensibilité artistique. La communauté lui confère le statut de monstre en le mettant en représentation il est au centre de toutes les attentions, devient une célébrité qui passera même à la télévision. Le spectateur, placé parmi le public, participe activement au spectacle. Mais finalement tout est fait pour inverser le rapport du spectateur au monstre. Cette inversion passe par le prisme du regard de Kim. Si elle rejette Edward au début, son jugement finit par s’inverser, allant même jusqu’à le sauver de la vindicte populaire. Il ne lui est donc plus étranger ; et, avec elle, le spectateur adhère à ce nouveau statut. Ce sont finalement les membres de la communauté qui se révèlent monstrueux en particulier, les jeunes menés par l’ex petit-ami de Kim, et leurs mères et voisines, ménagères étouffantes et hystériques… On retrouve ici le goût de Tim Burton pour la caricature, goût qui s’exprime largement dans ses dessins du quotidien il faut lui reconnaître un talent certain pour croquer ses contemporains ! Synopsis Après la mort de son créateur, un génial inventeur, le jeune Edward, un garçon aux bras terminés par des cisailles, se retrouve seul et livré à lui-même. Il vit comme un pauvre diable, dans un immense château. C'est là que Peg Boggs, une représentante en cosmétiques, le découvre. Elle l'invite alors à l'accompagner et à venir s'installer chez elle, avec son mari et ses deux enfants. Bourré de bonne volonté et désirant se montrer sous son meilleur jour, Edward s'efforce de rendre service du mieux qu'il peut à sa nouvelle famille d'accueil. A force de tailler les haies et de couper les poils du chien, il devient rapidement la coqueluche de tout le quartier. Hélas, il accumule également les bêtises en tout genre... Critique Une représentante en produits de beauté, la souriante Peg, découvre dans un vieux manoir un garçon laissé inachevé par l'inventeur qui lui a donné la vie. A la place des mains, Edward n'a que des ciseaux. Derrière cette apparence monstrueuse, Peg reconnaît un être qui a besoin de l'affection d'une famille. Elle lui offre la sienne. Mais dans le monde rose bonbon des gens normaux, Edward trouvera-t-il sa place ?C'est le plus beau film de Tim Burton, qui donne toute la mesure de son goût du merveilleux et réalise son ambition de raconter une histoire par le jeu des décors et des couleurs. Pastel kitsch de l'Amérique heureuse des années 1950 où vivent Peg et sa famille, sombres ombres du manoir gothique d'Edward les contrastes sont forts et le spectacle, vibrant. Comme le message de cette fable qui nous parle brillamment de la peur de la différence, incarnée par Edward, et de Strauss, Télérama

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