đŸ»â€â„ïž Plaire Aimer Et Courir Vite Streaming

Plaire aimer et courir vite. Synopsis Voir la bande-annonce Regarder en streaming Vos avis. Synopsis - 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fils. Le temps d'un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s'aimer. rizeOw1. Synopsis 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fils. Le temps d’un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite. Infos de la rĂ©daction sur Plaire, aimer et courir vite Le film est en compĂ©tition officielle au Festival de Cannes 2018. Offres VOD de Plaire, aimer et courir vite Toutes les sĂ©ances de Plaire, aimer et courir vite Critiques de Plaire, aimer et courir vite Avant de partir vers d’autres cieux, Alain Resnais proposait d’Aimer, boire et chanter. Le bien vivant Christophe HonorĂ© reprend Ă  son compte une partie du programme et invite lui-aussi Ă  exulter. Le temps de son film – les annĂ©es 90 sur fond de Sida – est pourtant gris. La mort rĂŽde. Elle s’annonce d’emblĂ©e via un poignant message sur un rĂ©pondeur automatique de salon oui, la chose a existĂ© un jour ! que reçoit Jacques Pierre Deladonchamps. La voix d’un ami Ă  bout de souffle envahit le petit appartement, elle demande un peu d’aide, une place pour s’éteindre pas envie de mourir chez mes parents, trop dĂ©primant. » DerniĂšres News sur Plaire, aimer et courir vite Casting de Plaire, aimer et courir vite Christophe HonorĂ© contait une romance, oĂč une jeune fille tombait sous le charme d’un garçon Ă©trange que mĂȘme sa beautĂ© le devenait. SĂ©lectionnĂ© en CompĂ©tition, HonorĂ© retrouve une romance, celle de deux hommes Arthur Vincent Lacoste et Jacques Pierre Deladonchamps. L’un est Ă©tudiant Ă  Rennes, l’autre Ă©crivain. Ils aiment la littĂ©rature, se scrutent, se refusent et se laissent entraĂźner par l’amour. Une trame furieusement romanesque entre Paris et Rennes, dans les annĂ©es 90. LittĂ©rature omniprĂ©sente et amour dans sa beautĂ© et sa duretĂ© Rencontre dans un cinĂ©ma rennais. Arthur se retourne avec sa cigarette Ă©teinte Ă  la main, totalement fascinĂ© par Jacques dĂšs le premier regard. L’écrivain voit un admirateur de son travail, mais se laisse attirer par son jeune coup de coeur. Commence le jeu du chat et de la souris. Jacques refuse de cĂ©der aux avances de son jeune interlocuteur, pour finalement y succomber rapidement. Les premiĂšres caresses, les premiers Ă©bats se succĂšdent dans cette chambre d’hĂŽtel qui pue la javel », des dires de l’écrivain. Jacques est dĂ©sabusĂ©, sent la mort rĂŽder, transpire la rancune et refuse toujours un peu plus son Ă©tudiant adorĂ© avant de replonger dans ses bras. Mais le romancier traĂźne son spleen, Ă©voque son dĂ©goĂ»t personnel, voire sa colĂšre. La mort de son ex-compagnon Marco, emportĂ© par le sida, le hante. Il sent sa prĂ©sence et peine Ă  faire son deuil, alors qu’ils partageaient un bain quelques jours auparavant. Photo copyright Jean-Yves Fernandez / LFP Les jours passent, les semaines, les amants aussi. Mais il faut faire vite, foncer, profiter de cet amour passionnel, car Jacques n’en a plus pour longtemps. L’ombre de la maladie survole telle une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs, elle devient de plus en plus lourde et s’intensifie alors que les deux amants sont indĂ©cis. Le temps passe et Arthur s’en rend compte. Il se lance dans une course effrĂ©nĂ©e Ă  la conquĂȘte de l’amour sans savoir ce qu’il en dĂ©coulera. Romanesque, doux et amer Christophe HonorĂ© conte une romance aussi attendrissante que dĂ©primante. Sous ses airs dĂ©sabusĂ©s, ses sentiments enfouis, Plaire, aimer et courir vite est une romance Ă  plusieurs Ă©tages, oĂč les sentiments s’intensifient lentement mais sĂ»rement. Peut-ĂȘtre un peu trop tendre dans sa premiĂšre heure, le mĂ©trage poursuit son rythme de croisiĂšre sans y parvenir avant de vĂ©ritablement lancer les hostilitĂ©s. Et c’est bien cette imperfection qui fait son charme, celle d’une romance Ă  l’image de sa mise en scĂšne en attente d’une prise de dĂ©cision franche. À force de se faire attendre Jacques semble laisser Ă©chapper sa derniĂšre? belle romance. HonorĂ© joue avec les doutes d’un homme de plus en plus rongĂ© par sa rancune et par une mort prochaine. Plaire, aimer et courir vite est ce genre d’histoire qui met un temps Ă  se dessiner pour vous clouer sur place. À l’aide d’une sĂ©quence finale sublime, le film se conclut admirablement. Un travail doux et amer parfaitement portĂ© par un excellent duo d’acteurs – Lacoste et Deladonchamps -, tout comme Denis PodalydĂšs. L’acteur et cinĂ©aste apporte une touche extĂ©rieure subtile. Loin des grandes sĂ©rĂ©nades romantiques, Christophe HonorĂ© conte un amour complexe, incertain, tout en retenue. Pouvons-nous pointer du doigt la longueur du film – 2h12 -, une redondance ou des scĂšnes inutiles. Mais c’est cette imperfection qui rend le film beau. Un amour qui se conjugue au conditionnel
 Casting Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs, ClĂ©ment MĂ©tayer, AdĂšle Wismes, Thomas Gonzalez Fiche technique RĂ©alisĂ© par Christophe HonorĂ© / Date de sortie 23 mai 2018 / DurĂ©e 132 min / ScĂ©nario Christophe HonorĂ© / Photographie RĂ©my Chevrin / Distributeur suisse Xenix Plaire aimer et courir vite France, 2018 Titre original – RĂ©alisateur Christophe HonorĂ© ScĂ©nario Christophe HonorĂ© Acteurs Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs Distribution Ad Vitam Distribution DurĂ©e 2h13 Genre Drame romantique Date de sortie 10 mai 2018 Note 3,5/5 Vous souvenez-vous d’une histoire d’amour gay au cinĂ©ma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hĂ©tĂ©ro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fĂącheuse habitude de se conclure au mieux avec un dĂ©part vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repĂšre d’identification aura alors Ă©tĂ© amĂšrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmĂ© dans son orientation sexuelle. PrĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes, Plaire aimer et courir vite ne dĂ©rogĂ© pas complĂštement Ă  cette rĂšgle, ne serait-ce qu’à cause de l’époque pendant laquelle il se dĂ©roule, l’un des temps tristement forts de l’épidĂ©mie du sida au dĂ©but des annĂ©es 1990. AnalysĂ© de plus prĂšs, le dixiĂšme long-mĂ©trage de Christophe HonorĂ© n’est pourtant ni un Ă©niĂšme drame de maladie, ni mĂȘme une histoire d’amour au sens strict du terme. Pour cela, il faudra attendre beaucoup trop longtemps – quasiment une heure et demie – avant que les deux amoureux ne se rencontrent sĂ©rieusement. Et Ă  ce moment-lĂ , lorsque une intrigue plus conventionnelle aurait enfin permis Ă  ses personnages mal assortis de s’épanouir mutuellement, il est dĂ©jĂ  trop tard pour cĂ©lĂ©brer plus qu’un instant de complicitĂ© passager. Bref, ce que le rĂ©alisateur rĂ©ussit ici, aidĂ© substantiellement par les interprĂ©tations trĂšs justes de Vincent Lacoste et de Pierre Deladonchamps, c’est une formidable chronique des occasions ratĂ©es Ă  cause des choix pas toujours concluants qui ponctuent la vie de chacun, avant qu’on ne se rende compte de cette existence parallĂšle, plus proche du fantasme, oĂč nos rĂȘves romantiques seraient devenus rĂ©alitĂ©. Synopsis En 1993, l’écrivain Jacques est invitĂ© Ă  un atelier Ă  Rennes. DĂ©pitĂ© par les conditions dans lesquelles il y est accueilli, il se rĂ©fugie pendant quelques minutes dans une salle de cinĂ©ma, histoire de dĂ©compresser avant son intervention. C’est lĂ  qu’il croise pour la premiĂšre fois le chemin de Arthur, un jeune Breton qui se cherche encore un peu sexuellement et qui ne tarde pas Ă  tomber sous son charme, malgrĂ© leur diffĂ©rence d’ñge importante. En dĂ©pit de leur bonne entente immĂ©diate, les deux hommes vont en quelque sorte manquer leurs prochains rendez-vous avec le destin, alors que l’état de santĂ© de Jacques, atteint du sida, se dĂ©grade progressivement. La vie est plus surprenante que les films Dans le petit monde du cinĂ©ma gay français, Christophe HonorĂ© nous paraĂźt figurer parmi les rĂ©alisateurs les plus sophistiquĂ©s. Alors qu’un fil rouge de thĂ©matiques homosexuelles parcourt sa filmographie trĂšs joliment cohĂ©rente, il n’adopte jamais la posture du militant revendicateur. Le fait de baiser entre hommes, voire de trouver l’amour dans ce milieu marquĂ© par la fragilitĂ© des liens sentimentaux, y est reprĂ©sentĂ© avec un naturel dĂ©sarmant, comme si l’évolution des mƓurs en France en termes d’acceptation de la diffĂ©rence s’était dĂ©roulĂ©e au prĂ©alable et non simultanĂ©ment Ă  un corpus filmique qui nous tient particuliĂšrement Ă  cƓur. La sensibilitĂ© de son point de vue garantit ainsi une accessibilitĂ© que l’on espĂšre universelle, prĂ©cisĂ©ment parce qu’elle sait transcender les clichĂ©s des mondes cloisonnĂ©s que ses films explorent. Dans le cas de Plaire aimer et courir vite, le risque Ă©tait en effet important de n’en faire qu’un mĂ©lodrame pour initiĂ©s et autres nostalgiques d’une Ă©poque, oĂč l’une des formes prĂ©dominantes de la reprĂ©sentation de la communautĂ© gaie passait par les cercles vaguement huppĂ©s de l’intelligentsia parisienne. Heureusement, la mise en scĂšne s’affranchit rapidement de ce coloris sectaire pour conter sans fard, ni subterfuge, l’histoire profondĂ©ment humaine des amants condamnĂ©s Ă  se louper. Apprendre Ă  souiller la beautĂ© Comme on l’a dĂ©jĂ  indirectement Ă©voquĂ© plus haut, le rĂ©cit ne tourne guĂšre exclusivement autour de la relation embryonnaire entre Jacques et Arthur. Ou pour ĂȘtre plus prĂ©cis, la parcimonie des sĂ©quences communes nourrit avec une subtilitĂ© jamais prise en dĂ©faut le dĂ©sir de voir enfin leur aventure se concrĂ©tiser. Car tout ce qui se passe dans leurs vies respectives converge vers ce bonheur romantique dont nous prive savamment le film. Du cĂŽtĂ© de l’intellectuel de plus en plus absorbĂ© par le dĂ©clin de ses propres capacitĂ©s physiques, et la relation dĂ©cousue qu’il entretient avec son jeune compagnon prĂ©sentĂ© au dĂ©but de l’intrigue, et le rappel douloureux de son passĂ© insouciant, personnifiĂ© par son ex moribond qui s’installe un temps dans son appartement en guise d’hospice devraient le dissuader de poursuivre son histoire avec Arthur. Quant Ă  ce dernier, il diffĂšre Ă©galement longtemps la mise Ă  exĂ©cution de son plan de monter Ă  Paris, sans doute par crainte de mal interprĂ©ter les signaux diffus d’attirance mutuelle Ă©mis par Jacques ou, pire encore, par cette insouciance propre Ă  la jeunesse qui n’a pas encore appris qu’il vaut mieux saisir les occasions avant qu’il ne soit trop tard. Cette dynamique dramatique, tel que nous la dĂ©crivons par nos modestes moyens littĂ©raires – d’ailleurs infiniment infĂ©rieurs Ă  la plume habilement poĂ©tique de Christophe HonorĂ© –, peut paraĂźtre laborieuse ou alambiquĂ©e. Elle s’agence pourtant avec une facilitĂ© et une assurance, qui n’ont point peur de prendre leur temps. Selon leur logique implacable, qui voudrait que le plus grand obstacle Ă  une fin heureuse est le manque de temps, ainsi que l’absence de discernement de la part du couple seulement esquissĂ© de l’urgence de leur union face aux rĂ©alitĂ©s cruelles de la vie. Conclusion Voici notre premier coup de cƓur de ce Festival de Cannes, certes pas aussi proche formellement de la Nouvelle vague que l’a Ă©tĂ© Dans Paris – malgrĂ© un gĂ©nĂ©rique au dĂ©coupage stylisĂ© – et pas aussi courageusement kitsch que Les Chansons d’amour, mais nĂ©anmoins une preuve supplĂ©mentaire du talent singulier de son rĂ©alisateur Ă  faire vivre Ă  l’écran la difficultĂ© d’ĂȘtre gay sans devenir sinistre. Plaire aimer et courir vite est le rappel poignant que la vie risque de nous filer entre les doigts, si l’on ne fait pas attention Ă  ces chances toujours aussi peu nombreuses de tomber sur la perle rare.

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