🦇 C Est L Affaire De Tous
Propreté hygiène, c'est l'affaire de tous ! Trier ses déchets ménagers (poubelles vertes, jaunes, blanches) Ne rien jeter sur la voie publique Apporter les débarras et de nombreux objets dans les déchetteries (CVAE) parisiennes Demander l'enlèvement des objets encombrants sur internet (service gratuit) Donner des vêtements ou des
Lapropreté, c'est l'affaire de tous ! Suite aux résultats du sondage réalisé en ligne en septembre dernier, campagnes de communication et plan d'actions se succèderont d'ici fin 2018. Partager; Ajouter aux favoris. Selon les résultats d’un sondage lancé en ligne en septembre 2018, les Havrais estiment à 89,8 % que la propreté est l’affaire de tous. Campagnes de
Parceque la prévention du suicide, c’est l’affaire de tous. En France, un décès sur 50 est un suicide, soit environ 10 000 par an. Mais ce sont au total plus de 250 000 personnes qui ont tentent chaque année de mettre fin.
Lacivilité, c'est l'affaire de tous Agissons ensemble ! L’incivilité, c’est ne pas respecter les règles de vie qui nous permettent de bien vivre ensemble. Comment les incivilités nuisent-elles à notre quotidien ?
Cest l'affaire de tous de Kermadec, Yann de de type Livres en ligne ScholarVox. Innover dans l'entreprise C'est l'affaire de tous. Affiner le résultat de recherche avec le type de document Livres en ligne ScholarVox
Remillysur-Tille Dégradations : « La vigilance, c’est l’affaire de tous » Par Stéphane TRANNOY (CLP) - 08 oct. 2021 à 18:51 - Temps de lecture :
Affinerle résultat de recherche avec le type de document Livres imprimés Afficher tous les documents ayant la date d'édition : , commele document Innover dans l'entreprise 2003 Afficher tous les titres de la collection "". Les Basic d'INSEP consulting Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: Gestion d'entreprise : findautority-MATIERE-48 : Guides, manuels, etc.
Lamisère, c’est l’affaire de tous, tous les jours et toute l’année. Un regard, une parole, une main tendue. Il faut insister. Chasser nos préjugés et insister. Pour ne pas qu’ils
Lapropreté, c`est l`affaire de tous. doc zz. Entrer ; Enregistrement ; Explorer . ×. La propreté, c`est l`affaire de tous
2tF9Lb. La solution à ce puzzle est constituéè de 12 lettres et commence par la lettre U Les solutions ✅ pour C'EST L'AFFAIRE DE TOUS de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "C'EST L'AFFAIRE DE TOUS" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
1Habitant, passant, voyageur, etc., l’usager est celui pour qui on rend propre, autant qu’il est source de salissure. Il gagne dans les années 1980 une place accrue dans les politiques des institutions, notamment à l’occasion de réformes opérées par la Mairie de Paris et la RATP. La prise en compte de ses attentes et la recherche de sa participation tiennent à l’optimisation qualitative et financière des actions de propreté, mais aussi aux manières dont celle-ci est pensée. 2De la dialectique entre discours et actions des autorités, et attentes et attitudes des usagers, émergent des sens de la propreté réinterrogés dans les dernières décennies. Révélatrice des rapports sociaux, elle s’affirme comme opérateur de civisme et de maîtrise du pour améliorer la propreté3En 1977, peu après l’élection de Jacques Chirac, premier maire de Paris depuis la Révolution, l’adjoint chargé de la propreté déclare la propreté est assurément l’une des revendications essentielles des habitants de Paris » [1]. Le service du nettoiement, chargé de la collecte des ordures et du nettoyage des rues, a rencontré des difficultés face aux changements des Trente Glorieuses » hausse des ordures, circulation densifiée. La nouvelle équipe lance une grande bataille de la propreté » [2] qui consiste principalement en la mécanisation de la collecte et en la création d’une direction à part entière, la Propreté de Paris PP. 4L’équipe municipale est consciente que ce service quotidien se déroulant dans les rues est une vitrine. Pour accentuer la visibilité des actions, les engins, balais et uniformes des éboueurs sont repeints d’un même vert bambou », qui est une promotion gratuite et silencieuse mais ô combien symbolique pour la Ville de Paris » [3]. Le spectacle du propre » [4] passe aussi par l’emploi d’un matériel attirant l’œil, comme les fameuses motos-crottes ». La Mairie n’attend pas les élections pour s’assurer du succès de ses actions. Des sondages sont réalisés ponctuellement, puis tous les ans, afin d’établir un baromètre de satisfaction » [5]. Les interrogés doivent noter sur 10 les tâches réalisées dans leur secteur, ce qui permet à la Mairie de connaître ce dont ils sont satisfaits, et les efforts à fournir. 5La RATP, elle aussi, a opéré une vaste réforme du nettoyage de son réseau en remplaçant, au 1er janvier 1986, la quinzaine de sous-traitants, dont les résultats sont jugés médiocres par une seule entreprise, la Comatec, chargée de mécaniser le nettoyage [6]. Les débuts sont difficiles une association d’usagers lance une campagne de presse sur le métro poubelle » [7]. 6La RATP souhaite réagir car 7 Les discours tenus atteignent un tel niveau qu’ils agissent significativement sur l’image institutionnelle de la RATP. […] Elle doit prendre la parole pour gérer à la baisse ce sentiment d’un métro sale » [8]. 8Intervenir sur la question est un moyen pour elle d’affirmer […] sa capacité d’écoute besoins voyageurs [sic] » [9]. Leur avis est recueilli lors de sondages ou fait l’objet d’enquêtes celle réalisée en 1988 permet d’élaborer un tableau de bord qualité » [10].Cerner les attentes des usagers-clients » à la Ville de Paris9Longtemps, tous les arrondissements de Paris sont traités de manière égale le nombre des éboueurs est fonction des superficies de voirie à nettoyer et des tonnages d’ordures ménagères à collecter » [11]. Dans les années 1980 la Mairie décide de mieux adapter le nettoyage aux besoins et de s’appuyer sur les attentes du public. En 1984-1985, une étude psychosociologique » du concept de propreté des Parisiens » est menée via des entretiens individuels, ainsi qu’une étude sur les caractéristiques physiques et le degré de salissure des rues, qui permettent d’ajouter d’autres critères pour l’attribution des moyens [12]. Le premier directeur de la PP parle de la mise en place d’un service public à la carte […] qui tient compte […] des modes de vie et de la spécificité urbanistique, culturelle et sociologique de chaque quartier » [13].10Le fait de préparer les actions municipales, puis de vérifier leur efficacité en prenant l’avis des usagers, contribue à les apparenter à des clients. De nouveaux pas sont franchis à la fin des années 1980. Le Maire annonce que le numéro de téléphone Allo propreté », qui permet de prendre rendez-vous pour l’enlèvement des encombrants, va devenir un véritable service client auprès duquel chaque Parisien pourra en direct exprimer sa demande ou faire part de son avis » [14]. Il s’agit aussi d’offrir un service sans interruption. Au lieu de fonctionner seulement de 6 heures du matin à 17 heures », la Propreté de Paris est mobilisé[e] sur le terrain à peu près jour et nuit, les jours ouvrables, les dimanches et les jours fériés » [15]. Mais les usagers ne sont pas que des clients ils sont aussi des le public au respect de la propreté, le responsabiliser…11Le premier niveau d’implication des usagers consiste à obtenir d’eux qu’ils ne salissent pas. Des campagnes régulières les y incitent depuis les années 1950 des flashs sont diffusés dans les cinémas, des affiches collées dans les écoles, les bibliothèques, etc. [16] Parfois tièdes Propreté de Paris. Ayons l’amour de notre ville » en 1988, les slogans deviennent plus provocants en 1999, sur les affiches disant Vous avez raison de ne pas les ramasser, il le fait très bien à votre place », un enfant joue avec des crottes de chien dans un bac à sable, un aveugle en a ramassé » au bout de sa canne. 12Des pas sont également faits dans la responsabilisation des usagers, en premier lieu les maîtres de chiens. La question des déjections canines est lancinante. Encore en 2000, un édile se plaint que des télévisions étrangères viennent [l]’interviewer pour connaître ce particularisme parisien » [17]. La Mairie ne ménage pourtant pas ses efforts et a, par exemple, acheté les coûteuses moto-crottes ». Elle interpelle les maîtres de chiens par des campagnes spéciales en 1981, Apprenez-lui le caniveau », en 1992, Plutôt que de payer 600 F, ramassez ou apprenez-lui le caniveau » [18]. Mais la répression reste timide. Jusqu’en 1987, les inspecteurs de propreté peuvent donner des avertissements, mais pas verbaliser. Un changement législatif le leur permet ensuite, mais il est difficile de prouver les infractions hors du flagrant délit [19]. 543 PV pour abandon de déjections canines ont été donnés en 1995 [20], quand Paris compte plusieurs centaines de milliers de chiens.…et obtenir sa participation13Déjà présente dans un slogan de 1979, une ville propre, c’est l’affaire de tous », la recherche de la participation des usagers va croissante et se retrouve dans le slogan Propreté de Paris, merci de nous aider », en 1989 [21], et dans mon quartier propre, j’y participe » sous Jean Tibéri, maire de 1995 à 2001 [22]. La Mairie a besoin de l’aide des usagers, notamment pour les collectes sélectives. Après celles du verre et du papier dans les années 1980, la PP – devenue Direction de la Protection de l’Environnement – met en place le tri des emballages ménagers dans les années 1990, moment où la loi oblige à accroître le recyclage [23]. Des mesures interviennent également à la RATP pour faire participer les utilisateurs, en premier lieu les agents qui doivent repérer les tags afin d’aider le sous-traitant à les enlever plus vite [24].14Demander la participation des usagers vise aussi à optimiser les dépenses. Dans les années 1980, dans un contexte de décentralisation qui voit leurs compétences augmenter, les collectivités locales connaissent des difficultés financières qui les conduisent à une gestion davantage managériale » des services urbains. Elle passe par exemple par une production de services urbains […] plus flexibles, donc mieux adaptés [aux] demandes » [25], orientation que l’on voit à l’œuvre à la Mairie de Paris. C’est aussi pourquoi on demande aux usagers de mettre la main à la pâte » et d’être plus conscients des dépenses. Déjà , en 1984, l’adjoint de la propreté s’emporte il est faux de laisser croire que le Service de la Propreté peut tout nettoyer. […] C’est aux Parisiens aussi à prendre en main la propreté de leur ville ! » [26]. Sous Jean Tibéri, l’adjoint déclare nous arrivons […] à un stade où nous ne pourrons pas continuer à offrir aux Parisiens des moyens toujours en augmentation » [27], c’est désormais du civisme de chacun que dépendront les progrès les plus significatifs » [28].Le primat du perceptible15Les salissures relevant du perceptible concentrent toujours plus les attentions. Pour les Parisiens interrogés par la PP en 1985 sur le concept de propreté », celui-ci s’établit essentiellement à partir de jugements visuels – puissance ou permanence des impressions – et olfactifs » [29]. Les voyageurs de la RATP, interrogés sur le sale, citent les odeurs, les choses » qui traînent par terre » papiers, paquets de cigarettes, les graffitis [30]. Ils se disent contents quand il y a absence de poussière, de papiers par terre, et quand ils voient des équipes de nettoyage au travail. Le jeu entre visible et invisible est consubstantiel aux questions de propreté. Selon le sociologue Michel Kokoreff les dernières décennies auraient vu le passage de l’hygiénisme au post-hygiénisme » [31]. Désormais c’est moins le sale dans sa dimension microscopique les microbes, les bactéries qui importe que les traces visibles de la saleté les papiers, les graffitis… », qui ne sont pas physique ment sales mais font sales ». Il ajoute que l’hygiénisme n’a néanmoins pas complètement disparu. 16Le règlement sanitaire parisien de 1979 prescrit toujours l’enfermement des ordures putrescibles dans des récipients étanches art. 99. D’autres dangers sanitaires continuent d’inquiéter par exemple la municipalité lutte contre la prolifération des pigeons même si la transmission de maladies aux hommes est exceptionnelle et rarement démontrée » [32]. À la RATP, des prélèvements pour dénombrer les bactéries indicatrices d’un type de contamination humaine ou hydrotellurique » restent régulièrement opérés dans les voitures, les stations [33]. Toutefois, la sociologue Maïté Clavel écrit que les conditions d’hygiène des villes occidentales sont si assurées, que la propreté ne peut renvoyer qu’à d’autres valeurs de la vie collective [34]. À partir des années 1980, des études sur la propreté urbaine sont réalisées par les institutions – dont les pouvoirs centraux – et des chercheurs en examinent les sens [35].Propre et appropriation, de soi à l’espace17Michel Kokoreff parle de dichotomie soi/propre, autre/sale » [36] un objet qui n’est pas sale peut le devenir dès lors qu’il appartiendrait à autrui. Des individus estiment que, parmi les autres, certains sont plus sales. En 2000, l’adjoint de la propreté explique que les abords du forum des Halles sont sales car y vit une population extrêmement difficile » de SDF [37]. Dans le métro, la carte du sale » construite par les voyageurs » recoupe celle de l’ exclusion sociale et culturelle » [38] ; les stations les plus dégradées seraient celles des quartiers populaires et d’immigrés du nord-est de Paris il est convenu de reprocher aux immigrés de salir la ville et ce, au nom de la différence des cultures et des valeurs » [39]. Des pays d’Europe du Nord sont réputés propres [40] ; au sud de la Méditerranée 18 si les musulmans sont très stricts sur la propreté corporelle, les comportements seraient beaucoup plus insouciants en ce qui concerne l’environnement. On en veut pour preuve l’état de dégradation de ce qui ferait office d’espace public dans les villes du Maghreb […] » [41]19Michel Kokoreff pointe les limites de ce relativisme culturel », forme de racisme au quotidien ». L’articulation entre espace privé et espace public est un autre aspect essentiel du couple sale-propre. Certains disent des indisciplinés qu’ ils ne feraient pas ça chez eux » [42]. Conscients du lien entre espace approprié et espace propre, les édiles tentent d’obtenir des citadins qu’ils s’attachent à leur ville, à leur quartier et y vivent comme une famille dans une maison [43]. Le fait que la propreté des rues se calque toujours plus sur celle des logements serait une des clés d’explication de la montée des exigences dans l’espace urbain tout se passe comme [s’il] se rétrécissait aux dimensions […] du chez-soi gardé net de toute souillure » [44]. Les conséquences sont à double tranchant l’usager qui se sent chez lui dans la rue peut avoir tendance à moins la salir et compose avec la présence d’autrui. À l’inverse, cela peut aussi pousser à exclure de son périmètre ceux dont on considère qu’ils n’ont rien à y faire ou sont source de sales, crise sociale, maîtrise de l’ordre par l’institution20L’étude de la PP, en 1985, fait apparaître que la propreté est une norme sociale et culturelle, [qui] symbolise le refus du chaos, […] de l’anarchie et de l’anormal » [45]. L’individu qui veut interpeller, voire perturber l’ordre social, peut passer par le geste sale. Les graffitis qui touchent la RATP et la SNCF seraient un moyen de provoquer ces institutions incarnant des positions sociales dont sont exclus la plupart des tagueurs [46]. Dans certains quartiers défavorisés, le jet d’ordures par les fenêtres signalerait une forme de protestation de la part de familles précarisées, qui marqueraient ainsi leur opposition aux images proches du pouvoir, comme le concierge [47]. L’ordure, langage […] des pulsions archaïques, de l’agressivité », permettrait d’exprimer son désarroi [48]. 21Les transgressions en matière de propreté sont parfois davantage perçues comme des ruptures du code de l’urbanité » [49]. Des élus durcissent le ton face aux graffitis car ils contribuent au sentiment d’insécurité qu’éprouvent les Parisiens » [50]. Le CA de la RATP se donne comme objectif en 1990 de stopper […] la dégradation de la propreté sur les réseaux » car les voyageurs associent vandalisme, propreté et sécurité » [51]. Le nombre d’agressions a baissé dans le métro, mais les atteinte[s] réelle[s] portée[s] aux décors et objets » alimentent la menace virtuelle qui affecte les corps » [52]. 22La RATP s’appuie sur cette articulation entre réalité et sentiment, et mise sur l’apparence des lieux rendre propre de manière ostentatoire montre qu’elle maîtrise [le] territoire » [53]. La période semble aussi anxiogène en ce qu’elle voit la montée en puissance des processus d’exclusion sociale, culturelle et urbaine » [54]. Les personnes jugées responsables du sale les immigrés, les tagueurs, les SDF sont celles ne trouvant guère leur place dans la société. Le risque, en étant exposé à leur saleté, est d’être contaminé par l’ et échecs indiscipline et risques du trop propre2399 % des voyageurs interrogés en 1986 par la RATP sont d’accord avec l’affirmation C’est aussi aux voyageurs de se soucier de la propreté du métro en ne jetant pas n’importe quoi par terre » [55]. L’intériorisation du nécessaire respect de la propreté apparaît aussi dans l’étude sur le concept de propreté des Parisiens » [56]. Mais cette même étude montre que les interrogés ont aussi le sentiment d’une responsabilité diffuse et transférée » ; le geste individuel, noyé dans la masse, devient moins grave. Les usagers feraient aussi preuve d’indiscipline car ils considèrent que le service leur est dû. Jacques Chirac raconte 24 […] voyant tout à fait par hasard un monsieur sur le trottoir qui jetait un papier dans le caniveau […] je lui ai dit Monsieur, pourquoi jetez-vous votre papier là ? » […] il m’a répondu […] très aimablement, mais c’était tout à fait significatif Monsieur le Maire, il y a des gens qui sont payés pour les ramasser ». […] Il y a là quelqu’un qui n’a pas compris – et c’est l’immense majorité de nos concitoyens – que, finalement, c’est lui qui paie en bout de course […] » [57] 25Ainsi penseraient de nombreux Parisiens ils peuvent salir puisque la Mairie met en œuvre des moyens pour nettoyer, moyens qu’ils financent en tant que contribuables. Ils se permettent donc d’agir comme bon leur semble. En 1995, un observateur néerlandais qualifie les Parisiens d’ enfants gâtés » ; faire appel à leur civisme » […] est une lutte presque impossible et quasi permanente » [58]. 26Rendre trop propre comporte cependant des risques. La RATP a tiré d’une de ses études qu’ aboutir à l’anéantissement total du dernier grain de poussière, du dernier papier gras [pourrait avoir] des effets pervers » [59] soit les usagers se démobilisent, soit ils deviennent encore plus exigeants. Le propre, outil de disparition » [60], peut aussi faire ressembler les espaces urbains trop nets à un décor de théâtre, vidés qu’ils sont de la vie qu’on voulait justement s’y voir épanouir » [61]. De plus, faut-il nettoyer, au risque de nettoyer avec l’urbanité et la tolérance à l’autre ? » [62]. Ces interrogations révèlent une certaine inquiétude, qu’il faudrait toutefois recentrer selon certains. D’autres formes de saleté sont de plus en plus préoccupantes, telle la pollution de l’eau et de l’air ; en s’attardant sur la propreté, résolue en principe, sinon dans l’absolu », on ne voit pas que le vrai problème s’est déplacé [63]. Notes [1] Mesures destinées à améliorer la propreté et à assurer l’embellissement de Paris […] », BMO Débats du Conseil de Paris 18 juillet 1977, p. 245. [2] Paris la grande bataille de la propreté », Ville de Paris, décembre 1984, p. 60. [3] P. Uyttenhove, Un vert bambou pour la Propreté de Paris, Rapport pour le prix Sikkens Foundation, octobre 1995, p. 17. [4] Expression de Jeudy, Le choix public du propre une propreté des sociétés modernes », Annales de la Recherche Urbaine, n° 53, 1991, p. 103/108. [5] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, Analyse des besoins de nettoiement des villes – Plan directeur de propreté », Techniques et Sciences Municipales, septembre 1985, p. 12. [6] RATP, 8e séminaire d’échange d’expériences, La propreté dans le métro », 28 septembre - 2 octobre 1987. [7] Nous voulons un métro propre » Entre les lignes, n° 101, mai 1987, p. 14. [8] RATP Direction du Réseau ferré, Pour un métro propre », juillet 1987, p. 44. [9] Idem p. 39. [10] Marc Gilles Associés, Les attentes de la clientèle en matière de qualité de service en station RATP », mars 1988, 80 p. [11] Communication de M. le Maire de Paris sur le bilan de l’ensemble des actions des entreprises en matière de Propreté par la Municipalité depuis 1977 », BMO Débats 28 octobre 1982, p. 525. [12] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 2 à 5. [13] Eau et propreté Publication de la Direction de la Protection de l’Environnement, septembre 2005, n° 3. [14] Communication sur la politique de l’environnement à Paris », BMO Débats 21 septembre 1990, p. 349. [15] P. Uyttenhove, op. cit., p. 7. Cela est notamment permis par le recours au privé pour certaines missions de la PP. [16] Question […] à M. le Maire de Paris sur l’utilisation des panneaux publicitaires pour une meilleure information des Parisiens en ce qui concerne la propreté de leur ville », BMO Débats 19 octobre 1979, p. 697. [17] Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec la société JC Decaux un marché […] d’enlèvement des déjections canines », BMO Débats 22 janvier 2000, p. 1469. [18] Question […] à propos de la pollution canine », BMO Débats 19 mars 1996, p. 140. [19] Patrice Hunout Un Centre d’Action pour la Propreté de Paris », Paris – le Journal, n° 24, octobre 1992, p. 85. [20] Question […] à propos de la pollution canine », BMO Débats 19 mars 1996, p. 140. [21] La propreté urbaine », Annales de la voirie et de l’environnement, n° 1475, février 1989, p. 24. [22] Mairie de Paris, Services techniques de la propreté de Paris, Paris, 1999. [23] Idem. [24] P. Carron, Efficacité la DEC plus ultra », Entre les lignes, n° 25, octobre 1992, p. 12/ P. H. Derycke, H. Hutzinger, Pour une analyse socio-économique des services collectifs territoriaux », Annales de la Recherche Urbaine, n° 31, juillet 1986, p. 6-18. [25] P. H. Derycke, H. Hutzinger, Pour une analyse socio-économique des services collectifs territoriaux », Annales de la Recherche Urbaine, n° 31, juillet 1986, p. 6-18. [26] Budget primitif de la Ville de Paris 1984 […] », BMO Débats 14 février 1984, p. 643. [27] Question […] concernant la propreté dans la capitale », BMO Débats 23 novembre 2000, p. 1036. [28] Question […] relative à l’entretien des trottoirs par les riverains », BMO Débats 11 octobre 1996, p. 1325. [29] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 4. [30] Marc Gilles Associés, op. cit., p. 33. [31] M. Kokoreff, Du balai au robot petite histoire du nettoiement dans le métro », Actes du séminaire Écologie des transports urbains, rapport DEV n° 102, juin 1995, p. 55-74. [32] Question […] relative à la lutte contre la prolifération des pigeons à Paris », BMO Débats 20 juin 1990, p. 106. [33] C. Parfait, A. Mouilleseaux, La surveillance sanitaire du réseau métropolitain son histoire, son évolution », Actes du séminaire Écologie des transports urbains, rapport DEV n° 102, juin 1995, p. 13-38. [34] M. Clavel, La propreté au risque de l’exclusion-gestion de la propreté urbaine et images de ville », Annales de la Recherche Urbaine, n° 53, 1991, p. 5-12. [35] Parmi ces études, on peut citer l’ouvrage dirigé par la sociologue Marion Ségaud en 1992. Découlant d’un séminaire financé par le ministère de l’Équipement, ses contributions examinent la corrélation entre propre, sale, civilité et urbanité. Celle de Michel Kokoreff porte sur le cas du métro L’espace public du métro propreté, saleté et civilité », in M. Ségaud dir., Le propre de la ville pratiques et symboles, La Garenne-Colombes, Ed. de l’Espace Européen, 1992, p. 21-43. Le travail de ce sociologue, en partie commandé par la RATP, donne aussi lieu à une publication dans un numéro des Annales de la Recherche urbaine consacré au génie du propre » cf. La propreté du métropolitain vers un ordre post-hygiéniste ? », ARU, n° 53, 1991, p. 92-102. [36] M. Kokoreff, Du balai au robot […] », art. cit., p. 72. [37] Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d’offres pour le nettoiement des abords du […] forum des Halles », BMO Débats 20 septembre 2000, p. 948. [38] M. Kokoreff, Du balai au robot […] », art. cit., p. 73. [39] M. Kokoreff, L’espace public du métro […] », in M. Ségaud, op. cit., p. 39. [40] Un adjoint estime que Paris pourra être considéré comme propre quand ce ne seront plus seulement les Américains, les Anglais et les Méditerranéens qui [la] trouveront […] propre mais aussi les Suisses, les Allemands ». Cf. Paris la grande bataille de la propreté », art. cit. [41] M. Kokoreff, L’espace public du métro […] », in M. Ségaud, op. cit., p. 39-40, et ce qui suit. [42] M. Kokoreff, Du balai au robot […] », art. cit., p. 69. [43] M. Clavel, art. cit., p. 5/12. [44] C. Pétonnet, Le cercle de l’immondice – postface anthropologique », ARU, n° 53, 1991, p. 109/111. [45] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 4. [46] M. Kokoreff, La propreté du métropolitain vers un ordre post-hygiéniste ? », art. cit. [47] J. Gouhier, La rose et l’ordure à la Villeneuve de Grenoble propreté urbaine et grands ensembles », ARU, n° 53, 1991, p. 79-88. [48] C. Pétonnet, art. cit., p. 109-111. [49] M. Ségaud, op. cit. Introduction. [50] Question […] sur les dégradations causées par les tagueurs », BMO Débats 17 janvier 2000, p. 1374. [51] RATP Conseil d’administration, Débat d’orientation propreté et lutte contre la fraude », 30 mars 1990, p. 5/6. [52] M. Kokoreff, L’espace public du métro […] », in M. Ségaud, op. cit. [53] M. Kokoreff, La propreté du métropolitain vers un ordre post-hygiéniste ? », art. cit. [54] M. Kokoreff, Du balai au robot […] », art. cit., p. 73. [55] RATP Direction du Réseau ferré Mission Promotion du Transport, Pour un métro propre », juillet 1987, p. 22. [56] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 5 et suite. [57] Communication sur la politique de l’environnement à Paris », BMO Débats 21 septembre 1990, p. 346. [58] P. Uyttenhove, op. cit., p. 14-15. [59] RATP Direction du Réseau ferré, Pour un métro propre », juillet 1987, p. 41. [60] J. Dekindt, L’oubli et l’anéantissement remarques sur le sale et le propre dans le métro », in M. Ségaud, op. cit., p. 131-143. [61] B. Barraqué, La ville propre pour une approche anthropologique et historique », in M. Ségaud, op. cit., p. 161-170. [62] A. Querrien, introduction au numéro, ARU, n° 53, 1991, p. 4. [63] C. Pétonnet, art. cit., p. 109-111.
français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Traduction - dopée à l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu récupérer les informations. Nous travaillons pour résoudre ce problème au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs Bref, la défense de l'égalité linguistique, c'est l'affaire de tous. L'innovation chez Renault, c'est l'affaire de tous. Un meilleur endroit pour les générations futures c'est l'affaire de tous. C'est l'affaire de tous de trouver chaque enfant disparu. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 5120471. Exacts 167. Temps écoulé 825 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
c est l affaire de tous